Sur son masque funéraire, au revers duquel figure l'un des premiers extraits tirés du livre des morts, elle est présentée ainsi : « fille de roi, sœur de roi Satdjéhouty, nommée Satibou, juste de voix, née de l'épouse royale Tétishéri ».
Une toile funéraire, découverte dans la tombe QV47 de la vallée des reines et appartenant à une princesse Ahmès, complète la généalogie de Satdjéhouty. La princesse Ahmès est fille et sœur de roi, « engendrée par le dieu bon, Séqénenrê, fils de Rê Taâ, et mise au monde par la fille du roi, sœur du roi, épouse du roi Satdjéhouty».
Ahmès est la seule enfant attestée de Satdjéhouty. L'absence du titre de mère du roi suggère que Satdjéhouty n'eut pas de fils, et la plupart des autres enfants connus de Séqénenrê Taâ eurent la grande épouse royale Ahhotep pour mère. Satdjéhouty fut sans doute une épouse secondaire de son frère.
Sa momie fut découverte vers 1820, ainsi que son sarcophage, son masque funéraire et un scarabée de cœur. Une pièce de lin retrouvée avec ces éléments comportait un texte indiquant qu'il s'agissait de présents offerts par sa nièce, l'épouse et mère royale Ahmès-Néfertary. Ainsi Satdjéhouty vécut-elle au moins jusqu'au règne de son neveu Ahmôsis, voire jusqu'à celui d'Amenhotep Ier.
Le sarcophage de Satdjéhouty est aujourd'hui au musée de Munich. Son masque funéraire est quant à lui exposé au British Museum.