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Ouserkaf
24/02/2010 06:56
Ouserkaf est le premier souverain de la Ve dynastie (Ancien Empire). Il succéda à Chepseskaf et précéda Sahourê. Il règne de -2465 à -2458. Ouserkaf est surtout connu pour avoir édifié pour la première fois un temple solaire à Abousir, site situé au nord de Saqqarah inaugurant ainsi une série de sanctuaires dédié au dieu Rê que l'on croit conçus sur le modèle du grand temple du dieu à Héliopolis. C'est ce même site d'Abousir qui sera choisi par ses successeurs comme nécropole royale. Ouserkaf lui, fit bâtir son complexe funéraire à Saqqarah à l'est du complexe funéraire de Djéser. Peu de représentations du roi sont connues à ce jour. On citera notamment une tête d'un colosse, portant le némès, qui était autrefois érigé dans la cour cérémonielle de son complexe funéraire ainsi qu'une autre tête d'une statue du roi, cette fois portant la couronne rouge, découverte dans son temple solaire en Abousir. Plusieurs théories existent quant à la filiation d'Ouserkaf, et plus généralement concernant sa descendance. Concernant ses ascendants, selon les égyptiens eux-mêmes Ouserkaf serait le premier enfant né de l'union du dieu Rê lui-même et de Rêdjedet, l'épouse du grand prêtre d'Atoum-Rê de Sakhebou, localité que l'on situe dans les environs du Caire. L'hypothèse la plus connue reste celle de l'égyptologue allemand Ludwig Borchardt selon laquelle il aurait été le fils d'un prêtre d'Héliopolis, Néferhétep et de la princesse Néferhétepès. Il aurait alors épousé Khentkaous Ire, fille de Mykérinos et veuve de Chepseskaf, légitimant ainsi son accession au trône. Dans cette hypothèse elle lui aurait donné deux fils, Sahourê et Néferirkarê, qui tous deux règneront à sa suite. Cependant les études récentes faites sur les complexes funéraires de la fin de la IVe dynastie comme celles effectuées sur le site de sa propre pyramide, tendent à prouver qu'Ouserkaf aurait épousé Néferhétepès, fille de Djédefrê avec laquelle il conçut l'héritier du trône Sahourê. On conjecture ainsi qu'il serait plutôt le fils de Khentkaous Ire et de Chepseskaf.
Le règne d'Ouserkaf est peu connu en raison des rares vestiges de son règne retrouvés jusqu'à présent. La durée même de son règne varie selon les sources et si Manéthon lui accorde vingt-huit ans de règne, les égyptologues s'accordent pour le moment à réduire cette durée de plus de la moitié faute d'éléments convainquant permettant de suivre l'assertion de l'historien de Ptolémée rapprochant ainsi cette durée des sept années mentionnées dans le papyrus de Turin. La pierre de Palerme qui conserve une partie des annales de la dynastie conserve encore le détail d'une partie des six premières années de règne donnant l'indication du troisième grand recensement du bétail, évènement organisé à cette époque tous les deux ans environ. La suite du règne fait défaut et l'espace manquant ne peut guère comprendre plus du double d'années de règne, la colonne suivante consacrée au règne suivant commençant par la cinquième année de règne du successeur d'Ouserkaf, Sahourê. Sous son règne en tout cas le commerce entre l'Égypte et le monde méditerranéen semble s'amorcer grâce à de véritables expéditions navales qu'il fera figurer dans son temple funéraire de Saqqarah. Les cultes divins sont favorisés voire développés pendant cette période, Ouserkaf inaugurant une politique religieuse que ses successeurs poursuivront. Il fait édifier le premier temple solaire de la dynastie. Or grâce à l'étude des archives d'Abousir nous savons désormais que les temples solaires des rois de la Ve dynastie étaient étroitement liés aux cultes rendus dans les temples des pyramides royales. Le sanctuaire est par ailleurs cité à la cinquième année de règne dans les annales royales ce qui pourrait correspondre à la date de sa fondation ou plus probablement de son inauguration. À cette occasion Ouserkaf fera le don de vingt-quatre domaines royaux pour son entretien. Le temple solaire d'Ouserkaf a été retrouvé et fouillé à Abousir, site sans doute proche d'une localité souvent citée par les sources, dont le papyrus Westcar, Sakhebou où le dieu Rê recevait un culte. Le fait a son importance car il s'agit peut-être du premier temple à caractère divin et non uniquement funéraire dont nous ayons plus qu'une simple trace pour l'Ancien Empire. Son plan général aurait été inspiré de celui du grand temple de Rê à Héliopolis, ce qui nous apporte un témoignage précieux sur l'aspect des sanctuaires solaires de l'Ancien Empire. On sait par un décret, que Nikaânkh, dignitaire de la cour d'Ouserkaf, fera figurer dans son mastaba, que le roi accorda de nouveaux biens au culte d'Hathor de Tenneh en Moyenne-Égypte, réformant du même coup le fonctionnement des domaines qui lui étaient attribués. Le roi s'intéressa également au culte du dieu Montou à Tôd, où des éléments à son nom ont été retrouvés. Ce sont les plus anciens vestiges connus du site. Au niveau des arts les rares éléments datant de son règne démontrent une maîtrise des techniques poussant au raffinement. On citera notamment les statues en bois du dignitaire Kaaper et de son épouse qui sont conservées au musée du Caire. Le célèbre scribe accroupi du Louvre est daté également du règne d'Ouserkaf en raison de la proximité du lieu de sa découverte avec le complexe funéraire du roi et de rapprochements stylistiques. Enfin il convient de mentionner deux portraits du roi trouvés l'un à Saqqarah dans le temple funéraire de sa pyramide, tête colossale en granite rouge d'Assouan coiffée du némès, et l'autre dans son temple solaire d'Abousir, tête en grauwacke figurant le roi coiffé de la desheret la couronne rouge de Basse-Égypte. Ces deux portraits exceptionnels sont conservés aujourd'hui au musée du Caire Ouserkaf épouse la princesse Néferhétepès, fille de Djédefrê, avec laquelle il aura un fils Sahourê qui lui succède sur le trône. Ils recevront un culte funéraire resté en activité au moins jusqu'au milieu de la dynastie dont on connaît plusieurs prêtres rattachés à leur service :
- Tepemânkh, prêtre du culte d'Ouserkaf et de Sahourê.
- Senouânkh, prêtre du culte d'Ouserkaf et de Sahourê.
- Pehenoukaï, prêtre du culte d'Ouserkaf et vizir sous les règnes de Sahourê et de Néferirkarê Kakaï.
- Nikaourê, juge et administrateur du palais dont le mastaba a été retrouvé à Saqqarah. Il était prêtre du culte funéraire d'Ouserkaf et prêtre du culte de Néferefrê, sous le règne duquel il vécut probablement.
On notera le fait que les deux cultes royaux des deux premiers rois sont souvent associés dans les charges de ces dignitaires, indice militant une fois de plus en faveur d'un lien de parenté directe entre ces deux souverains. Comme son prédécesseur Chepseskaf, Ouserkaf se fait aménager son complexe funéraire à Saqqarah. En revanche il reprend la forme pyramidale pour son tombeau et choisit de l'édifier non loin du complexe funéraire de Djéser. Le fait qu'il ait eu le temps de l'achever semble indiquer une durée de règne supérieure à la demi-douzaine d'année qui lui est attribuée généralement.
Commentaire de salie001 (16/09/2020 19:39) :
Je trouve votre site hyper génial, je vous souhaite pleins de succès car
vous le méritez, bonne continuation et encore bravo pour ce superbe site !
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