1° La Médecine: Le médecin apprenait son métier dans la maison de vie. Il recevait sans doute un enseignement pratique en ayant la possibilité d'affiner les connaissances auprès de grands médecins, mais il étudiait surtout les écrits existants, conservés dans des bibliothèques de papyrus médicaux. Les scribes recopiaient sans cesse ces papyrus afin de conserver la mémoire de la science.

Les différents types de médecins:

Le Saou: A la fois magicien, sorcier, rebouteux, il luttait contre les puissances invisibles à l'origine des maux inexplicables ou représenté par des animaux s'attaquant à l'homme, tel le scorpion. Il soignait par le biais de formule, incantations, amulettes et statues guérisseuses.

Le Sinou: Il exercait auprès des plus humbles. Sa connaissance était tirée des livres.

Le Ouabou: Il était spécialiste en chirurgie traumatologique, génycologie et en ophtalmologie.


2° Maladies et Traitements:

Il existait plus de 200 types de maladies dans l'Egypte antique. Les Egyptiens de l'époque étaient atteind de:
-Maladie gynécologiques et d'obstétricales
-D'affections de l'anus
-Maladies internes comme les troubles urinaires, les ictères, les tumeurs de la rate, voir du foie
-De fièvres comme la Dysentrie ou la Typhoîde
-Maladies parasitaires (la bilhariose ou l'antylostomose).
-La Malaria ou la filariose
-Malformations congénitales comme l'achondroplasie (traduit par un nanisme des membres)
Les égyptiens faisaient la distinction entre une simple fracture, Sedj avec l'os cassé en deux et une fracture compliquée, Peshen, avec l'os brisé en plusieurs fragments.
Un grand nombre de pathologies ont été répertoriés comme:
-Kystes amibiens
-L'Hypertrophie de la rate
-La variole
-La poliomyélite
-L'Artériosclérose
-L'Arthrose
-Les caries dentaires
-La tuberculose vertébrale
-Les rumathismes infectieux
-Les tumeurs
Il existait plus de 200 remèdes pour lutter contres les maladies. Ils proviennent de plus de 70 espèces animales, de 25 espèces de végétals, de 20 minèraux et de sécrétions. Les ingrédients étaient mélangés par le médecin lui-même avec une base formée par du lait, de la bière édulcorée, ou de l'huile et avec de la graisse lorsqu'il s'agissait d'onglets.
Quant aux modes d'administration, ils étaient variés et ingénieux.

Enfermée dans un sarcophage, la momie permet au défunt de conserver son intégrité physique dans l'au-delà. Le mot momie vient d'un terme d'origine arabe signifiant "bitume", substance utilisée comme remède et dans laquelle le cadavre est enrobé afin qu'il se conserve.