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Créé le : 29/12/2009 13:59
Modifié : 27/10/2012 17:15

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Le Sarcophage

31/12/2009 08:10

Le Sarcophage


Le mot français sarcophage vient du latin sarcophagus désignant le tombeau. Il s'agit d'un emploi substantivé de l'adjectif sarcophagus qui signifie « qui consume les chairs». Le mot latin est d'origine grecque où lithos sarcophagus désignait une pierre (calcaire) utilisée pour des sépultures antiques et qui, d'après les croyances de l'époque, hâtait la disparition des chairs (détruisait les cadavres non incinérés) ; sarx, sarcos signifie « chair, viande » ; phagein sert à compléter le verbe esthein qui signifie « manger, dévorer ».
Le mot sarcophage, après avoir apparemment désigné dans l'Antiquité tous les réceptacles funéraires, donne en français vers l'an 1050 le mot cercueil (par une forte réduction phonétique), qu'on utilise pour parler d'un coffre allongé dans lequel on dépose le corps avant de l'ensevelir, alors que le mot sarcophage est utilisé dès le XVIIe siècle pour désigner les cercueils en pierre.
En Égypte ancienne, le sarcophage est nommé « neb ânkh », ce qui en traduction littérale signifie maître de la vie, et sa forme symbolise une barque.Pendant l'ére étrusque en Italie pré-romaine, suivant les époques, le sarcophage est à destination traditionnelle (inhumation) ou cinéraire (même forme mais de taille plus réduite pour les cendres du mort obtenues par crémation.






Pharaon: Le Maître suprême de l'Egypte

31/12/2009 08:06

 Pharaon: Le Maître suprême de l'Egypte


Le terme pharaon désigne a posteriori les souverains d'Égypte durant l'antiquité égyptienne. Le pharaon était à la fois l'administrateur principal, le chef des armées, le premier magistrat et le prêtre suprême de l'Égypte antique. Il est le fils de Rê. Le mot, se basant sur une expression égyptienne, est un emprunt biblique et n'a jamais servi de titre pour désigner les rois d'Égypte à leur époque et ne se rencontre d'ailleurs pas dans le protocole des souverains égyptiens.
D'après l'historiographie égyptienne, la monarchie fut créée par le démiurge qui la transmit aux dieux ses successeurs, puis à des créatures divines, les suivants d'Horus qui, dans les listes royales, précèdent immédiatement les rois historiques. Donc, Pharaon avait une mission à remplir : mettre en œuvre la règle de Maât sur terre c'est-à-dire assurer l'harmonie entre les hommes et le ciel, être garant de la morale de son peuple, contribuant ainsi à assurer son éternité et la prospérité de l'Égypte. Maintenir l'ordre du monde (Maât) et combattre le Mal (Isfet) sous toutes ses formes, c'est satisfaire les divinités qui « vivent de Maât ». Aussi Pharaon se doit-il de bâtir, de restaurer et d'agrandir les temples, d’assurer le bien-être de ses sujets et de veiller à l’accomplissement correct des rites. Dans la pratique, il délègue l'exercice du culte au clergé qu'il supervise.
Il revenait à Pharaon de choisir seul la politique à mener. Comme pour le culte, il déléguait l'exécution de ses décisions à une cohorte de scribes, de conseillers et de fonctionnaires :

  • au(x) vizir(s), sorte de premier ministre, de faire exécuter ses décisions et rendre la justice en son nom ;
  • au général des armées d'organiser et de mener les campagnes militaires qu'il décide ;
  • au grand prêtre de veiller aux rites et de gérer les biens du clergé ;
  • aux scribes de répertorier les décrets, les transactions, les récoltes ;
  • aux simples prêtres de rendre hommage aux dieux en ses lieu et place.

Les pharaons portaient une titulature composée de cinq noms, titulature complexe apparue au cours de l'Ancien Empire.

Pour les anciens Égyptiens, le nom (ren) est ce qui donne vie à la chose qu'il désigne. On comprend donc aisément l'importance qu'attachaient les pharaons aux noms qui les désignaient et l'acharnement avec lequel ils firent marteler ceux d'un prédécesseur honni. Aux premiers temps de l'institution pharaonique, alors que la titulature royale ne comportait qu'un seul élément, le nom d'Horus, celui-ci était inscrit à l'intérieur d'un serekh représentant le palais du roi et pouvant être interprété comme un symbole de protection magique. Par la suite, avec l'apparition de la titulature complète, les deux derniers noms royaux étaient protégés par le cartouche, ovale magique qui représentait à l'origine une corde nouée à l'une des extrémités, le serekh étant réservé au nom d’Horus dans les grandes inscriptions dédicatoires arrangées en colonnes.

Par ailleurs, le roi était encore appelé « Sa Majesté » (Hemef) :

U36 Z1
I9

avec souvent, accolée à son nom, la formule optative :

anx DA s

désignée par les égyptologues par l'acronyme V.S.F. et généralement traduite par « vie, santé, force », bien qu'on lui préfère maintenant le sens « vie, prospérité, santé ». Le nom du roi est également souvent suivi d'une formule commune :

X8 S34 N5
Z1
W19

Doué de vie comme Rê, qui se retrouve dans un grand nombre de textes et d'inscriptions.


 







Le Scribe

31/12/2009 08:00

Le Scribe


Le scribe (du latin scriba, de scribere, écrire) désigne dans l'Égypte antique un fonctionnaire lettré, éduqué dans l’art de l’écriture et de l’arithmétique. Omniprésent comme administrateur, comptable, littérateur ou écrivain public, il fait fonctionner l’État de pharaon, à tous les niveaux, au sein de sa bureaucratie, de son armée ou de ses temples. Le scribe royal domine l’administration centrale. Les scribes supérieurs font partie de la cour de pharaon, ils ne paient pas d’impôts et n’ont pas d’obligations militaires.

Associée initialement à la déesse Seshat (celle qui écrit ; lit. celle qui est un scribe), la profession de scribe passa sous la protection du dieu Thot, au cours des dernières dynasties. D’abord recruté dans l’entourage de la famille de pharaon, le développement de l’administration à la fin de l'Ancien Empire supposa qu’une large caste d’administrateurs soit formée et renouvelée. La position de scribe est héréditaire. Elle se lègue de père en fils mais suppose une bonne transmission des connaissances, en particulier par une sérieuse éducation, dès l’âge de cinq ans et pendant une douzaine d’années, à la grammaire, aux textes classiques, au droit, aux langues, à l’histoire, à la géographie et la comptabilité, enseignements donnés dans une maison de vie, dépendant du temple, lieu tenant tout à fois d’une bibliothèque, où l’on conserve les précieux papyrus et où savants et lettrés se retrouvent, et de centre de formation pour les scribes et les prêtres.
Le scribe maîtrise les différentes formes de caractères écrits : écriture hiéroglyphique, à base de symboles, écriture hiératique, à forme cursive et logographique, écriture démotique, de type logo-syllabique et ancêtre du copte (le hiéroglyphique, le démotique et le grec ancien sont les trois langues de la fameuse pierre de Rosette). Maître de l’écrit et du savoir, le scribe en a les attributs symboliques. Représenté vêtu simplement d’un pagne, le calame (roseau taillé en pointe) à la main, un papyrus ou un ostracon (tesson de poterie) dans l’autre, le scribe exerce une profession respectée, que le texte célèbre dit « de l'enseignement de Khéti » consacre comme l’activité la plus noble et honorable dans la société égyptienne. Il est d’ailleurs remarquable que la représentation de l’unité monétaire la plus élevée du royaume soit le hiéroglyphe du scribe. À l’époque tardive, le babouin est l’animal qui lui est consacré et qui sert à le représenter.

Presque tout ce que nous connaissons de l’Égypte ancienne a été légué par les scribes, tant sur la vie et les réalisations de Pharaon, la construction des grands monuments, la vie des classes populaires ou les évènements politiques et militaires. Ainsi la fuite d’Égypte des Juifs est attestée par les scribes et Moïse lui-même est considéré avoir été scribe, après son adoption par la fille de Pharaon. Les scribes du monde juif ancien et moderne (sofer, en Héb. סופר) sont des docteurs de la foi enseignant la loi de Moïse et l’interprétant pour le peuple. L’importance du Verbe dans la foi juive, et par extension dans le christianisme et l’histoire occidentale, à travers la Révélation de la parole divine et le Livre sacré, la Bible, qui la contient, pourrait trouver son origine dans la figure du scribe égyptien et du dieu Thot. Le terme de scribe s’applique, dans l’Europe médiévale, aux officiers des villes, chargés de travaux de rédaction et soumis à l’autorité du chancelier.
Après le pharaon, les scribes sont les personnages les plus représentés dans la statuaire ou la peinture. Des chefs d’œuvre de l’art égyptien que l’on retrouve au musée du Caire, au musée du Louvre ou au Neues Museum (Berlin), nous ont été légués, montrant l’importance historique et symbolique des scribes dans l’Égypte pharaonique.

Les compétences du scribe des Archives royales sont étendues. Il coiffe, contrôle et enregistre les actions de toutes les autres institutions. L'ampleur de sa charge souligne, dès les plus hautes époques, l'importance que l'État accorde à l'écrit, c'est le témoin indispensable de tout ce qui constitue la vie d'un pays dont le gouvernement est fondé sur une connaissance précise des personnes, des biens et des situations.
Sous l'Ancien Empire, le scribe des Archives royales, dont on trouve trace à partir du règne de Néferirkarê (Ve dynastie), est responsable du département des Documents royaux, également appelé le « Double Laboratoire ». À cette institution se rattachent d'autres services d'archives et de bibliothèques.
Le scribe Khououiou, qui vivait sous la Ve dynastie, était à la fois « chargé d'affaires du roi », « scribe des Documents royaux » et « directeur des Scribes ».
Sous la VIe dynastie, Djâou, dont on a retrouvé la tombe à Abydos, était « scribe des Rouleaux divins », « directeur des scribes royaux » et « prêtre lecteur ».

Scribe
Y3 A1
graveur, dessinateur
Y3
Y1
D46
W24 Z7
D51
D40
sš-qdw
Scribe aux doigts excellents
Y3 A1 M17 N29
D21
Y1
N35
D50 D50 D50 I9
Sš jqr(w)~n ḏbˁ.w=f
Scribe du roi
M23 Y3
sš n(y)-sw.t
Scribe du temple
Y3 R8 O6 X1
O1
sš ḥw.t-nṯr
Scribe de l'offrande divine
R8 Y3 R4
X1 Q3
sš ḥtp-nṯr





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