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Néférourê
17/03/2010 11:44
Néférourê (La Beauté de Rê) est la fille aînée de Thoutmôsis II et d'Hatchepsout.Vers les années X-XI du règne de Thoutmôsis II, Hatchepsout, autour de sa dix-neuvième année, met au monde une petite fille qu'elle appelle Néférourê, nom solaire faisant allusion au pèlerinage qu'elle avait effectué au sanctuaire d'Atoum avec son père Thoutmôsis Ier. Dès la naissance de la princesse, le fidèle Ahmès Pen-Nekhbet, ancien tuteur d'Hatchepsout, devient le « Père nourricier » de Néférourê. Plus tard, c'est Sénènmout, favori de la reine-pharaon, qui occupera cette charge.L'interprétation d'une scène dépeinte dans la chapelle rouge d'Hatchepsout à Karnak suggère qu'elle pourrait avoir porté, durant le règne de sa mère, le titre et la charge prestigieuse d'Épouse du dieu, portée par de nombreuses reines consorts de la dynastie, y compris par sa mère lorsqu'elle était encore la Grande Épouse Royale de Thoutmôsis II.Sa généalogie est assez confuse, elle est peut-être l'épouse de Thoutmôsis III, comme Sitiah, Nébétou et Mérytrê-Hatchepsout, ses autres épouses. Elle pourrait être, s'il y a eu liaison avec Thoutmôsis III, la mère du prince Amenemhat.Néferourê est représentée en de nombreux endroits, parmi lesquels le temple funéraire de sa mère à Deir el-Bahari, sur des statues de Sénènmout, sur une stèle à Karnak.
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Néférousobek
17/03/2010 11:41
Néférousobek de la XIIe dynastie est après Nitokris (VIe dynastie), la deuxième femme pharaon connue de l'histoire de l'Égypte antique.Elle porte le nom du dieu crocodile, Sobek, symbole de beauté pour les Égyptiens. Son nom peut être traduit comme « les perfections de Sobek » ou « la beauté de Sobek ».Fille d'Amenemhat III et sœur d'Amenemhat IV, elle devint d'abord sa Grande épouse royale et monte probablement sur le trône à la mort de celui-ci (autre version : elle serait montée sur le trône entre leurs deux règnes, son père n'ayant pas d'héritier légitime). Le papyrus de Turin lui donne trois ans de règne, alors que Manéthon (qui la nomme Skémiophris) lui en donne quatre. Les égyptologues modernes lui attribuent une durée de règne qui varie de cinq ans au maximum à moins d'un an si l'on inclut ou non dans le décompte les années de règne au côté de son mari. On situe le règne de Néférousobek aux alentours de -1790 à -1780. Il s'achève sur une période de troubles connue sous le nom de deuxième période intermédiaire. La fin de son règne marque également la fin de la XIIe dynastie et le début de la XIIIe dynastie.
Plusieurs traces de son règne nous sont parvenues par le biais d'inscriptions ou de vestige statuaire démontrant qu'elle a effectivement régné :
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une statue en quartzite de Néférousobek est au musée du Louvre, identifiée par son cartouche inscrit sur la boucle de sa ceinture, car seul subsiste le torse de cette statue. Représentée portant une robe maintenue par deux bretelles, les épaules ont conservé les pans d'un némès, coiffe caractéristique de Pharaon ;
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un buste de la reine coiffée d'une perruque ronde à boucles serrées, le front orné d'un uraeus et vêtue de la robe caractéristique des cérémonies liées au couronnement et notamment au jubilé du Heb-Sed est conservé au Metropolitan Museum of Art de New York.
Malgré leur état fragmentaire et bien que leur lieu de découverte ne soit pas connu, ces statues sont néanmoins fondamentales car elles sont des preuves matérielles de l'existence de Néférousobek en tant que souveraine ayant reçu les attributs du pharaon.
D'autres découvertes viennent compléter ces témoins de son existence et de son règne :
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le site de l'ancienne Avaris a livré trois statues en basalte la représentant presque grandeur nature en costume de reine, et un sphinx mis au jour par Édouard Naville à la fin du XIXe siècle ;
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une inscription relevant le niveau d'une crue exceptionnelle du Nil s'étant produite la troisième année de son règne, a été découverte à Semna, site de l'une des forteresses que les souverains de la XIIe dynastie bâtirent en Nubie pour consolider la frontière méridionale de l' Égypte
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