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L'Égypte antique produisait son verre
14/06/2010 22:03
L'usage du verre, matériau prestigieux réservé aux élites, s'est étendu en Égypte à partir de 1 500 av. J.-C. Les fouilles d'ateliers de production révèlent que les pharaons, initialement dépendants de sources d'approvisionnement mésopotamiennes, s'en sont très tôt affranchis.
Depuis la fin du XIXe siècle, les archéologues s'interrogeaient : les anciens Égyptiens, qui fabriquèrent des objets en verre dans la seconde moitié du IIe millénaire avant notre ère, produisaient-ils eux-mêmes la matière première, ou devaient-ils l'importer de Mésopotamie ? Thilo Rehren, de l'University College de Londres, et Edgar Pusch, du musée Pelizaeus de Hildesheim, en Allemagne, viennent d'apporter un début de réponse. Ils ont identifié, sur le site de l'ancienne ville de Pi-Ramsès, dans l'Est du delta du Nil, le plus ancien atelier égyptien de fabrication de verre, en fonctionnement à la fin du XIIIe siècle av. J.-C.
Dans l'Antiquité, le verre était une matière première précieuse, aux recettes de fabrication jalousement tenues secrètes. En outre, la maîtrise des hautes températures, nécessaire pour faire fondre le quartz, n'était pas à la portée de tous. Sa fabrication, sous forme de lingots, était réalisée dans des ateliers spécialisés.
Ces lingots, distribués à des ateliers de transformation, servaient de matériau de base pour la production de bijoux et de récipients. En Égypte, on avait identifié de tels ateliers de transformation du XIVe siècle av. J.-C., mais aucun atelier de production. Les plus anciens lingots connus dans la région provenaient de la cargaison d'un navire qui avait coulé vers 1315 av. J.-C. à Ulu Burun, sur la côte turque, sans que l'on sache toutefois d'où ils venaient.
Sur le site de Pi-Ramsès, l'analyse de plus d'un millier de tessons de poteries, dont certains portent encore des fragments de verre collés, a permis la reconstitution de deux types de récipients. Les premiers, de forme ovoïde, s'apparentent à des jarres d'usage domestique, et ont été chauffés vers 900 °C. Les seconds, des creusets cylindriques, ont subi des températures plus élevées.
Ces analyses ont conduit les archéologues à proposer que le verre était fabriqué en deux étapes. D'abord, un mélange de quartz et de cendres végétales riches en sodium, destinées à abaisser le point de fusion, était fondu dans les jarres. Puis, ce verre grossier, qui contenait des impuretés et des bulles d'air, était pilé, lavé, et on lui ajoutait des colorants minéraux. Le chauffage, vers 1 000 °C, produisait les lingots.
Cette découverte ne résout pas directement l'énigme des lingots d'Ulu Burun, plus anciens de près d'un siècle. Toutefois, les auteurs soulignent la similitude avec les creusets de Pi-Ramsès de fragments de céramique trouvés à El-Amarna, capitale du pharaon Akhénaton qui régna de 1375 à 1354 av. J.-C. Ainsi, tandis que celui-ci ordonnait l'importation de verre en Égypte, comme en témoigne l'inscription d'une tablette d'argile, il en faisait probablement déjà produire dans ses ateliers. Et l'un de ses successeurs en exporta peut-être vers l'Asie Mineure.
Commentaire de salie001 (30/04/2020 15:42) :
Vraiment agréable ce site et en plus il est complet et simple en recherche.
Je t’en remercie beaucoup pour ces moments de détente .
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Les fards au plomb soignaient les maladies de l'oeil
14/06/2010 22:01
Il y 4.000 ans, les Égyptiens utilisaient le plomb afin de concevoir des fards qui, en plus de leur effet esthétique, étaient dotés de vertus thérapeutiques. Pour mieux comprendre cet usage, des chimistes (notamment du CNRS, pilotés par Christian Amatore) ont évalué l'impact de très faibles quantités de plomb. Résultat : elles ne tuent pas les cellules de la peau et elles induisent la production d'une molécule qui active le système immunitaire. Appliquer des fards à base de plomb peut donc déclencher un mécanisme de défense qui, en cas d'infection oculaire, limite la prolifération des bactéries.
Cela fait bien longtemps que des chercheurs s'intéressent aux produits cosmétiques - complexes - employés par les Égyptiens anciens. Le plus souvent, ils étaient constitués de mélanges de galène (un sulfure de plomb) noire et de substances blanches, naturelles ou bien synthétisées à partir notamment de sels de plomb. Dans leurs écrits, les médecins grecs et romains soulignaient le rôle capital de ces substances pour le soin des yeux. À l'heure où le plomb est surtout connu pour sa toxicité potentielle, cela peut surprendre. Pour connaître la fonction exacte jouée par les sels de plomb, l'équipe française s'est intéressée à la laurionite, un chlorure de plomb qui figure parmi les sels synthétisés par les anciens Égyptiens, et à son action sur une cellule isolée de la peau. La laurionite peut déclencher la présence d'ions plomb Pb2+ dans l'oeil ou sur la peau, ce qui accroît la production de monoxyde d'azote, un radical qui intervient comme messager du système immunitaire. Il stimule l'arrivée des macrophages, des cellules "éboueurs", capables d'ingérer les bactéries éventuellement présentes.
Le liquide lacrymal d'un Égyptien à l'oeil maquillé de fard noir s'enrichissait donc progressivement en ions Pb2+ à la suite d'une faible dissolution du produit, ce qui devait stimuler la production de macrophages. Voilà qui expliquerait les propriétés médicales des fards conçus par les anciens Égyptiens. "On comprend mieux pourquoi ces derniers les considéraient comme des émanations des yeux des dieux Horus et Ra qui les protégeaient", concluent les chercheurs.
Commentaire de salie001 (30/04/2020 15:42) :
Coucou, votre blog est trop magnifique ! Je viens tous les jours et cela me
plait beaucoup!!! Merci et bonne continuation !
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Mouttouya
17/03/2010 11:48
Mouttouya ou Touya (v. -1325 - v. -1258) est la grande épouse royale de Séthi Ier et la mère de Ramsès II, ainsi que de plusieurs autres enfants (deux filles et deux fils au moins).
Issue d'une famille de militaires (comme son époux), son père, Raya, était lieutenant général de la charrerie. Quant à sa mère Thouia, elle fut, semble-t-il, d'humble origine.Elle vécut au moins jusqu'en l'an XXII du règne de son fils, qui lui témoigna beaucoup d'égards. Il lui consacra ainsi un sanctuaire dans son propre temple jubilaire ou temple des millions d'années, le Ramesséum, dans lequel il plaça des colosses à son effigie. Le principal colosse de la reine se trouvait dans la grande cour du temple non loin de celui de Ramsès II lui même. Elle était représentée assise sur un trône, coiffée et parée des insignes caractéristiques des grandes épouses royales de cette période. Comme les autres colosses de cette cour la statue de la reine a été brisée en plusieurs morceaux, probablement à l'époque chrétienne. On peut encore parmi les débris reconnaître un des pieds de la statue, qui a échappé à l'acharnement des iconoclastes. Une autre statue de la reine moins colossale mais aux proportions néanmoins imposantes a été retrouvée dans ce temple, cette fois en bien meilleur état et est depuis sa découverte exposée au musée du Vatican à Rome.Mouttouya devait avoir au moins soixante ans au moment de sa mort. Pour cette occasion le roi, son fils, lui fit préparer une grande et belle tombe dans la vallée des reines, seconde à connaître ce privilège après la mère de Séthi Ier, la grande épouse royale Satrê.
Commentaire de coeurdorizon (30/11/2018 09:38) :
Agréablement surprise par la découverte de votre site si joli et tellement
original , tout y est bien conçu et très beau avec beaucoup de choix, c’est
une merveille !! vos créations sont magnifiques et que dire de vos papiers
-lettre , superbes !! Félicitations . Bien amicalement.
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http://coeurdorizon.vip-blog.com/
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