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Iset -Nofret
15/02/2010 08:19
Isis-Néféret (Isis-Nofret, Iset-Nofret) fut l'une des Grandes épouses royales de Ramsès II.
Elle donna naissance au moins à deux filles, dont Bentanat, et à trois fils : le futur général Ramsès, Khaemouaset et Mérenptah, qui succédera au grand pharaon. Isis-Nofret était Hemet Nesout Ouret, c’est-à-dire Grande épouse royale, au même titre que Néfertari. Toutefois, Néfertari eut toujours la préséance sur la seconde Grande épouse royale : c’est elle qui portait le titre de Maîtresse de Haute et de Basse-Égypte et de Maîtresse des Deux Terres. C’est à elle que s’adressa la reine hittite Poudoukhépa après la conclusion du traité de paix avec l’Égypte. Isis-Néféret n'est pas représentée sur les temples jubilaires de son royal époux, notamment au Ramesséum. À Abou Simbel, ce sont ses enfants seuls qui apparaissent en bonne place entre les jambes et de chaque côté des colosses qui flanquent l'entrée du temple. Ici comme partout ailleurs en Haute-Égypte, elle est absente des monuments de Ramsès II. C'est pourquoi, d’après Christiane Desroches Noblecourt :
« certains ont imaginé (…) l’éviction d’Isis-Néféret. D’autres l’ont fait mourir avant l’âge ! Il est une autre raison, sans doute essentielle, dont il faut avant tout tenir compte : Nofrétari avait mis au monde le fils aîné, prince héritier, Amonherouenemef. »
Il se peut aussi que, du vivant de Néfertari, l’influence de la seconde Grande épouse royale ait été confinée à la Basse-Égypte, à Memphis ou à Pi-Ramsès, pour ne pas porter ombrage à l’épouse préférée. Une statue colossale d’Isis-Nofret datée de cette époque et retrouvée récemment à Bubastis en apporterait la preuve, et ce serait l’état des sites de Basse-Égypte qui expliquerait pourquoi la statuaire à son effigie est rarissime. Cette quasi-absence dans la documentation avant la mort de Néfertari serait par conséquent davantage le résultat de la mauvaise conservation des sites dans cette région d'Égypte plutôt que la conséquence d'une disgrâce que seule la place de son fils en tant qu'héritier du trône aurait levée. Quoi qu’il en soit, après la mort de Néfertari, vers l’an 25 du règne, Isis-Nofret apparaît dans l’iconographie : sur une stèle de la région d’Assouan, en compagnie de Bentanat et de Mérenptah, puis, vers la même époque, dans une grotte du Gebel Silsileh. D’après Christiane Desroches Noblecourt, « faute de mieux comprendre », la mise à l’écart antérieure s’expliquerait donc par le fait que « l’accent ait porté, jusqu’à sa mort, sur Nofrétari, celle qui avait enfanté le premier fils ».
Commentaire de salie001 (16/07/2020 14:08) :
C'est avec plaisir que je regarde votre site ; il est formidable. Vraiment
très agréable à lire vos jolis partages .Continuez ainsi et encore merci.
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Tiyi Grande Epouse Royale
14/02/2010 11:37
La Grande Reine Tiyi est d'origine Nubienne, épouse du Pharaon noir Aménophis III. Elle n' appartenait à aucune lignée royale. Ses parents, Youya et Touya eurent aussi un fils, le fameux Ay, qui succedera à Toutankhamon après sa mort. Très tôt, elle fut associée au règne de ce dernier étant officiante lors des cérémonies royales. Des temples furent construits par le couple royal jusqu'en Nubie à Sedeinga. Fille du grand général Horemhed, Tiyi sera adulée par son peuple et son nom sera gravé sur des stèles dans le pays conquis. Elle sera présente auprès de son époux lors des échanges diplomatiques et marquera de son influence toutes les grandes décisions. Elle est la mère de 6 enfants, dont le célèbre Pharaon noir Akhénaton avec lequel elle règnera en cogérance.
Commentaire de salie001 (16/07/2020 14:08) :
Merci pour ces bons moments sur votre blog. Je suis souvent au poste pour
regarder (encore et toujours) ces merveilleux articles que vous partagé.
Vraiment très intéressant. Bonne continuation à vous !
Voyance par mail gratuite
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Le Village de Deir El Medineh
08/02/2010 18:07
Deir el-Médineh (ou Deir al-Médîna) est le nom arabe d'un village de l'Égypte antique où résidait la confrérie des artisans chargés de construire les tombeaux et les temples funéraires des pharaons et de leurs proches durant le Nouvel Empire (de la XVIIIe à la XXe dynastie). Le site se situe sur le chemin qui mène du Ramesséum à la vallée des reines. Son nom antique, Set Maât her imenty Ouaset, signifie « La place de Maât (ou Place de vérité) à l'occident de Thèbes ». En effet, le village se trouve à l'ouest de Thèbes, sur la rive opposée du Nil. Le nom arabe de Deir el-Médineh signifie « le couvent de la ville » car, à l'époque de la conquête de l'Égypte par les arabes, le temple du village avait été converti en église chrétienne. Peut-être n'est-ce qu'une légende, mais les artisans vénéraient Amenhotep Ier (-XVIe siècle ) comme fondateur et protecteur de la confrérie. Les habitants de Deir el-Médineh sont à l'origine d'une grande partie des tombes de la vallée des rois et des temples funéraires qui longent la rive ouest du Nil. Ils sont entre autres à l'origine des tombes des Aménophis, des Thoutmôsis, des Ramsès et du plus médiatique des pharaons, le jeune Toutânkhamon. On leur doit également le temple monumental d'Hatchepsout sur le site de Deir el-Bahari. Sur le flanc de la colline bordant le village, les tombes des ouvriers ont été construites et décorées par les ouvriers de la nécropole eux-mêmes. On trouve y entre autres les tombes d'Ipy, de Pached, et de Senedjem. Les fouilles ont permis de retrouver un grand nombre d'ostraca (débris de matériaux sur lesquels on a écrit ou dessiné) et de papyri, qui renseignent d'une façon détaillée sur la vie quotidienne des ouvriers. Ceux-ci apparaissent comme un personnel très qualifié de petits fonctionnaires, bien logés, nourris, soignés, bénéficiant d'un statut enviable. Ces grands travaux n'ont donc pas été réalisés, contrairement à une légende tenace, par une population d'esclaves. Le village fut abandonné, puis pillé, durant la Troisième période intermédiaire qui débuta à la fin du règne de Ramsès XI. La déesse Mert-Seger (la cime) était la protectrice du village. Elle résidait au sommet de la pyramide naturelle formée par un pic de la montagne thébaine (450 m).

"La Pyramide de la ville de Deir El Medineh"
À son apogée, le village couvrait une superficie de 5600 m² et comptait moins d'une centaine d'habitants. Ceint par une muraille haute de cinq mètres environ, percée d'une porte gardée nuit et jour, le village est composé de soixante-dix maisons mitoyennes donnant sur une rue principale. Chaque maison, construite en brique crue sur des fondations de pierre, comprend trois ou quatre pièces : une entrée avec une chapelle surélevée ; une pièce de vie au plafond également surélevé et percé de petites fenêtres laissant passer le jour, équipées d'une sorte de capte-vent destiné à apporter un peu de fraîcheur à l'intérieur ; une ou deux pièces donnant sur une cour équipée d'un four en argile et servant de cuisine. Ces cours étaient protégées du soleil par des canisses de roseau. Enfin, les maisons étaient complétées par une cave, destinée à maintenir au frais les denrées alimentaires. Le toit plat constituait un espace supplémentaire de couchage et de stockage. Les murs intérieurs étaient enduits et peints de motifs colorés géométriques imitant des tissus décoratifs. Le mobilier était limité et simple, les pièces étant petites et le bois rare et onéreux. Les vêtements, cosmétiques et objets de valeur étaient entreposés dans des paniers, des pots ou des coffres en bois. Les maisons les plus riches disposaient de lits, de chaises et de tabourets mais dans les plus modestes -la majorité de celles de Deir el-Médineh-, des banquettes en brique crue servaient pour dormir et s'asseoir. Les repas étaient servis sur des plateaux, parfois soutenus par des tréteaux mobiles. Les tombes des artisans étaient hors de l'enceinte et jouxtaient le village. Un temple de construction ptolémaïque y fut édifié par Ptolémée IV pour les déesses Hathor et Maât. Deux équipes se partagaient les tâches d'aménagement et de décoration des sépultures pharaoniques. Chacune comptait contremaîtres, maçons, peintres, graveurs, sculpteurs, etc. La cité se développa jusqu'à compter sous Ramsès IV quelque 1 200 artisans nourris par une noria de pêcheurs, cultivateurs et porteurs d'eau. D'époque ptolémaïque, le petit temple de Deir el-Médineh (neuf mètres de large sur vingt-deux mètres de long) comporte trois sanctuaires juxtaposés précédés d'un vestibule soutenu par deux colonnes à chapiteau hathorique. Ici étaient vénérées Amon-Rê-Osiris, Amon-Sokar-Osiris et Hathor et on trouve dans un des sanctuaires une très rare représentation de la pesée du cœur devant Osiris qui devait définir si le défunt était apte ou non à entrer dans le royaume des morts. Bien que fort modeste, le temple est pourvu d'un mammisi, actuellement visible sous la forme d'un renfoncement dans un des murs extérieur du temple, lui même entouré par une enceinte en briques crues typique.
Outre le temple de Deir el-Médineh, le site est parsemé de fondations d'autres temples plus anciens, notamment le petit temple d'Amenhotep Ier et la chapelle d'Hathor construite par Séthi Ier alors que d'autres éléments remontent à Ramsès II.
Commentaire de salie001 (16/07/2020 14:08) :
Vraiment agréable ce site et en plus il est complet et simple en recherche.
Je t’en remercie beaucoup pour ces moments de détente .
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