|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
|
|
|
|
Montouhotep II
24/02/2010 07:16
Montouhotep II ou Mentouhotep II est un pharaon de la XIe dynastie, fils et successeur du roi Antef III. C'est lui qui achève la réunification du pays en menant plusieurs campagnes militaires durant les trente premières années de son règne. La Xe dynastie hérakléopolitaine est vaincue et disparaît rapidement, mais Mentouhotep II doit poursuivre durant de longues années de nombreux opposants qui n'acceptent pas la mainmise des Thébains sur l'Égypte. Pour assurer les frontières, il lance plusieurs opérations contre les populations libyennes et asiatiques qui infiltrent depuis longtemps déjà les limites septentrionales de l'Égypte. La réunification et la sécurité du pays sont établies vers -2030, et en -2021, Mentouhotep II prend un nouveau nom d'Horus, « Celui qui a réuni les deux pays », pour marquer son triomphe. Le retour à la prospérité lui permet d'engager la restauration de nombreux temples abandonnés, en reprenant à son service les artistes d'Hérakléopolis, qui ont su conserver les canons classiques de l'art de l'Ancien Empire durant la décadence de la Première période intermédiaire. Le roi Montouhotep II changea trois fois de nom durant son long règne, sa titulature reflétant les diverses étapes successives de son œuvre, jusqu'à la réunification des Deux Terres. C'est sous le premier nom d'Horus Séânkhibtaoui qu'il montre sur le trône, prenant la succession de son père. Proclamé définitivement roi de Haute et de Basse-Égypte sous le nom de Nebhépetrê lors de la chute de la dynastie hérakléopolitaine, il adopte Netjerihedjet comme nouveau nom d'Horus, affirmant ses origines du Sud. Son autorité n'est cependant pas encore assurée sur l'ensemble des Deux Terres. Enfin, la réunification étant parachevée après l'an 30 du règne, il prend, en l'an 39 un nouveau nom d'Horus, celui d'unificateur Sémataoui. Le règne de Montouhotep II, en tant qu'unificateur, marque le véritable début de la période du Moyen Empire, bien que les puissances provinciales des nomarques perdurent encore jusqu'à la XIIe dynastie. La capitale est définitivement basée à Thèbes. Il réorganise l'administration en nommant des hommes de confiance dans le nord et en confirmant à leur poste les nomarques de Moyenne-Égypte ralliés à lui, notamment les princes des provinces du Lièvre et de l'Oryx. Les postes de chanceliers sont rétablis, ainsi que celui de vizir qu'occupera, durant son règne, les dignitaires Bébi, Dagi et Ipi. Sur le plan économique, Montouhotep II relance les expéditions royales vers les mines et comptoirs étrangers, interrompues depuis la fin de la VIe dynastie, et entreprend la remise en culture de terres abandonnées pendant les troubles. Bien que la Nubie demeure en grande partie indépendante, les expéditions lancées jusqu'à la deuxième cataracte (au moins deux, en l'an 29 et en 31) permettent un meilleur contrôle des échanges et sécurisent les voies de communication et de transport caravanier. Continuateur des traditions de la royauté, c'est un souverain bâtisseur qui poursuit les travaux de restauration commencés par son père à Éléphantine. Il élève des temples en plusieurs endroits de la Haute-Égypte, fait des rajouts au temple d'Osiris à Abydos, et embellit plusieurs sanctuaires de la région thébaine, dédié au dieu Montou, à Tôd et Erment. Montouhotep II meurt après plus d'un demi-siècle de règne, laissant le trône à son second fils, Montouhotep III. Montouhotep II se fait construire à Deir el-Bahari un grandiose temple funéraire, dont on est maintenant certain qu'il était surmonté d'un mastaba et non d'une petite pyramide comme les égyptologues le pensaient jusqu'à présent. Un canal amenait l'eau du Nil jusqu'à un bassin des barques ; d'un temple bas sur le débarcadère débutait une rampe d'accès à un temple haut à l'entrée d'une cour au milieu de laquelle tronait une salle hypostyle, suivie d'une deuxième cour, plus petite et enfin le naos. C'est dans cette deuxième cour que les fouilles ont permis de révéler une descenderie, avec un long couloir menant à son tombeau. Ce temple funéraire dans un style original mais dérivé des temples solaires de l'Ancien Empire, servira de modèle pour le temple funéraire de la reine Hatchepsout, élevé tout à côté de lui plusieurs siècles plus tard.
Commentaire de salie001 (16/09/2020 19:39) :
Félicitation à tous ceux qui veillent pour le bon déroulement de ce
magnifique blog !!
voyance
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Ouserkaf
24/02/2010 06:56
Ouserkaf est le premier souverain de la Ve dynastie (Ancien Empire). Il succéda à Chepseskaf et précéda Sahourê. Il règne de -2465 à -2458. Ouserkaf est surtout connu pour avoir édifié pour la première fois un temple solaire à Abousir, site situé au nord de Saqqarah inaugurant ainsi une série de sanctuaires dédié au dieu Rê que l'on croit conçus sur le modèle du grand temple du dieu à Héliopolis. C'est ce même site d'Abousir qui sera choisi par ses successeurs comme nécropole royale. Ouserkaf lui, fit bâtir son complexe funéraire à Saqqarah à l'est du complexe funéraire de Djéser. Peu de représentations du roi sont connues à ce jour. On citera notamment une tête d'un colosse, portant le némès, qui était autrefois érigé dans la cour cérémonielle de son complexe funéraire ainsi qu'une autre tête d'une statue du roi, cette fois portant la couronne rouge, découverte dans son temple solaire en Abousir. Plusieurs théories existent quant à la filiation d'Ouserkaf, et plus généralement concernant sa descendance. Concernant ses ascendants, selon les égyptiens eux-mêmes Ouserkaf serait le premier enfant né de l'union du dieu Rê lui-même et de Rêdjedet, l'épouse du grand prêtre d'Atoum-Rê de Sakhebou, localité que l'on situe dans les environs du Caire. L'hypothèse la plus connue reste celle de l'égyptologue allemand Ludwig Borchardt selon laquelle il aurait été le fils d'un prêtre d'Héliopolis, Néferhétep et de la princesse Néferhétepès. Il aurait alors épousé Khentkaous Ire, fille de Mykérinos et veuve de Chepseskaf, légitimant ainsi son accession au trône. Dans cette hypothèse elle lui aurait donné deux fils, Sahourê et Néferirkarê, qui tous deux règneront à sa suite. Cependant les études récentes faites sur les complexes funéraires de la fin de la IVe dynastie comme celles effectuées sur le site de sa propre pyramide, tendent à prouver qu'Ouserkaf aurait épousé Néferhétepès, fille de Djédefrê avec laquelle il conçut l'héritier du trône Sahourê. On conjecture ainsi qu'il serait plutôt le fils de Khentkaous Ire et de Chepseskaf.
Le règne d'Ouserkaf est peu connu en raison des rares vestiges de son règne retrouvés jusqu'à présent. La durée même de son règne varie selon les sources et si Manéthon lui accorde vingt-huit ans de règne, les égyptologues s'accordent pour le moment à réduire cette durée de plus de la moitié faute d'éléments convainquant permettant de suivre l'assertion de l'historien de Ptolémée rapprochant ainsi cette durée des sept années mentionnées dans le papyrus de Turin. La pierre de Palerme qui conserve une partie des annales de la dynastie conserve encore le détail d'une partie des six premières années de règne donnant l'indication du troisième grand recensement du bétail, évènement organisé à cette époque tous les deux ans environ. La suite du règne fait défaut et l'espace manquant ne peut guère comprendre plus du double d'années de règne, la colonne suivante consacrée au règne suivant commençant par la cinquième année de règne du successeur d'Ouserkaf, Sahourê. Sous son règne en tout cas le commerce entre l'Égypte et le monde méditerranéen semble s'amorcer grâce à de véritables expéditions navales qu'il fera figurer dans son temple funéraire de Saqqarah. Les cultes divins sont favorisés voire développés pendant cette période, Ouserkaf inaugurant une politique religieuse que ses successeurs poursuivront. Il fait édifier le premier temple solaire de la dynastie. Or grâce à l'étude des archives d'Abousir nous savons désormais que les temples solaires des rois de la Ve dynastie étaient étroitement liés aux cultes rendus dans les temples des pyramides royales. Le sanctuaire est par ailleurs cité à la cinquième année de règne dans les annales royales ce qui pourrait correspondre à la date de sa fondation ou plus probablement de son inauguration. À cette occasion Ouserkaf fera le don de vingt-quatre domaines royaux pour son entretien. Le temple solaire d'Ouserkaf a été retrouvé et fouillé à Abousir, site sans doute proche d'une localité souvent citée par les sources, dont le papyrus Westcar, Sakhebou où le dieu Rê recevait un culte. Le fait a son importance car il s'agit peut-être du premier temple à caractère divin et non uniquement funéraire dont nous ayons plus qu'une simple trace pour l'Ancien Empire. Son plan général aurait été inspiré de celui du grand temple de Rê à Héliopolis, ce qui nous apporte un témoignage précieux sur l'aspect des sanctuaires solaires de l'Ancien Empire. On sait par un décret, que Nikaânkh, dignitaire de la cour d'Ouserkaf, fera figurer dans son mastaba, que le roi accorda de nouveaux biens au culte d'Hathor de Tenneh en Moyenne-Égypte, réformant du même coup le fonctionnement des domaines qui lui étaient attribués. Le roi s'intéressa également au culte du dieu Montou à Tôd, où des éléments à son nom ont été retrouvés. Ce sont les plus anciens vestiges connus du site. Au niveau des arts les rares éléments datant de son règne démontrent une maîtrise des techniques poussant au raffinement. On citera notamment les statues en bois du dignitaire Kaaper et de son épouse qui sont conservées au musée du Caire. Le célèbre scribe accroupi du Louvre est daté également du règne d'Ouserkaf en raison de la proximité du lieu de sa découverte avec le complexe funéraire du roi et de rapprochements stylistiques. Enfin il convient de mentionner deux portraits du roi trouvés l'un à Saqqarah dans le temple funéraire de sa pyramide, tête colossale en granite rouge d'Assouan coiffée du némès, et l'autre dans son temple solaire d'Abousir, tête en grauwacke figurant le roi coiffé de la desheret la couronne rouge de Basse-Égypte. Ces deux portraits exceptionnels sont conservés aujourd'hui au musée du Caire Ouserkaf épouse la princesse Néferhétepès, fille de Djédefrê, avec laquelle il aura un fils Sahourê qui lui succède sur le trône. Ils recevront un culte funéraire resté en activité au moins jusqu'au milieu de la dynastie dont on connaît plusieurs prêtres rattachés à leur service :
- Tepemânkh, prêtre du culte d'Ouserkaf et de Sahourê.
- Senouânkh, prêtre du culte d'Ouserkaf et de Sahourê.
- Pehenoukaï, prêtre du culte d'Ouserkaf et vizir sous les règnes de Sahourê et de Néferirkarê Kakaï.
- Nikaourê, juge et administrateur du palais dont le mastaba a été retrouvé à Saqqarah. Il était prêtre du culte funéraire d'Ouserkaf et prêtre du culte de Néferefrê, sous le règne duquel il vécut probablement.
On notera le fait que les deux cultes royaux des deux premiers rois sont souvent associés dans les charges de ces dignitaires, indice militant une fois de plus en faveur d'un lien de parenté directe entre ces deux souverains. Comme son prédécesseur Chepseskaf, Ouserkaf se fait aménager son complexe funéraire à Saqqarah. En revanche il reprend la forme pyramidale pour son tombeau et choisit de l'édifier non loin du complexe funéraire de Djéser. Le fait qu'il ait eu le temps de l'achever semble indiquer une durée de règne supérieure à la demi-douzaine d'année qui lui est attribuée généralement.
Commentaire de salie001 (16/09/2020 19:39) :
Je trouve votre site hyper génial, je vous souhaite pleins de succès car
vous le méritez, bonne continuation et encore bravo pour ce superbe site !
Discount voyance
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Mykérinos et la Reine Khâmernebti II
24/02/2010 06:51
Mykérinos est le nom grec du pharaon Menkaourê de l'Ancien Empire égyptien (IVe dynastie). Il aurait régné approximativement de -2490 à -2473 et aurait succédé à Khéphren et précédé Chepseskaf. Le nom de Mykérinos, comme celui de son père Khéphren et celui de son grand père Khéops, reste attaché à l'édification d'une des trois grandes pyramides de Gizeh. Nous ignorons presque tout des événements qui marquent son règne. Le papyrus de Turin indique qu'il aurait régné dix-huit années avant de céder le trône à son fils Chepseskaf, le dernier roi de la IVe dynastie. Hérodote brosse de lui le portrait d'un roi libéral et soucieux d'équité. Il aurait ainsi de lui-même pris la décision de bâtir une pyramide de dimensions beaucoup plus modestes pour ménager son peuple, l'anecdote reste toutefois peu vérifiable. Son nom est associé à la plus petite des trois grandes pyramides du plateau de Gizeh. Cette pyramide, qui s'élève à l'extrémité sud du plateau de Gizeh, ne représente qu'un dixième du volume de la pyramide de Khéops (hauteur 66 m, côté 108 m). Des vestiges du temple funéraire érigé au pied de sa pyramide donnent la mesure de la perfection que ses architectes ont recherchée dans la mise en œuvre de la construction : certains blocs, appareillés à joints vifs, atteignent en effet le poids de 200 tonnes. Beaucoup de sculptures proviennent de ce complexe funéraire, statues du roi en majesté et triades le représentant debout avec la déesse Hathor et des personnifications des nomes d'Égypte. Le règne de Mykérinos, riche de réalisations monumentales, clôt dans l'art égyptien le chapitre des grandes pyramides.
La Reine Khâmernebti II:
Khâmernebti II est la femme de Mykérinos avec lequel elle engendre Chepseskaf.
Commentaire de salie001 (16/09/2020 19:39) :
Je suis vraiment fière de vous découvrir, votre blog est vraiment super !
J’aime bien son interface, et j’ai trop adoré le contenu aussi. Surtout
continuez ainsi !
voyance discount gratuite
|
| |
|
|
|
|