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Les Divines Adoratrices d'Amon
14/03/2010 17:28
Amenardis Ire est Divine Adoratrice d'Amon de -740 à -720 (ou -700) sous la XXVe dynastie. Le nom d’Amenardis a été retrouvé sur des reliques du temple de Montou à Karnak où il y avait été conservé de nombreuses statues la représentant. Elle est la fille de Kachta et Pabatma. Elle fut nommée par son frère, le roi Piânkhy. Sa nomination marque le début de la domination kouchite sur la Haute-Égypte. Sa chapelle mortuaire est située dans le temple de Médinet Habou où elle fut enterrée. Sa tombe a été retrouvée dans l'enceinte du grand temple de Médinet Habou sur la rive occidentale de Thèbes, parmi une nécropole princière des divines adoratrices d'Amon. Il était en effet coutume à lma Basse Époque d'installer les nécropole princière et royale dans l'enceinte des temples des grandes cités du pays, comme à Tanis ou Saïs. Ces tombes creusées dans le sol étaient surmontées d'une chapelle funéraire permettant d'assurer le culte du défunt. Si dans les cités du delta ces chapelles n'ont pas subsister, à Médinet Habou elles ont traversé les âges en relatif bon état, permettant ainsi par comparaison de restituer l'aspect de ces nécropoles royales tardives.
Amenardis II est Divine Adoratrice d'Amon de (-670) -650 à -640 sous la XXVe dynastie. Elle est la fille du roi kouchite Taharka et la sœur du roi de Napata, Atlanarsa. À partir de -670, elle partage la fonction avec Chepenoupet II qui l’avait adoptée, puis en -656 avec Nitocris Ire.
Ânkhnesnéferibrê est Divine Adoratrice d'Amon de (-595) -586 à -525 sous la XXVIe dynastie. Elle est la fille de Psammétique II et de la reine Takhout. Elle va partager la fonction dès -595 avec Nitocris Ire qui l’avait adopté et à partir de -560 avec Nitocris II. Elle réussit à garder son poste même sous la domination Perse. Elle assume aussi la fonction de Grand prêtre d'Amon pendant une trentaine d'année. Elle fait construire une chapelle dédiée à Osiris Ounen-Néfer à Karnak.
Chepenoupet Ire ou Shapeneoupet Ire, de nom d’intronisation Henemetibamon (Celle qui s'unit au cœur d'Amon), et de nom de naissance Chepenoupet Hemetnetjer Meretmout (Le cadeau d'Oupet, La Divine Adoratrice Chepenoupet aimée de Mout), était Divine Adoratrice d'Amon de -754 à -714 (ou -750 à -715) sous la XXIIIe dynastie. Fille d'Osorkon III et Karaotet elle fut envoyée par le roi comme épouse du dieu Amon et elle eut, semble t-il, un certain pouvoir politique. Elle fut la première des nouvelles Divines Adoratrices, mais fut chassée par le roi de Napata, Piânkhy, qui s’emparait de la Thébaïde. Celui-ci la força ensuite à adopter sa sœur Amenardis Ire pour lui succéder.
Chepenoupet II, nom d’intronisation Moutiretrê Henoutnéférou (Mout œil de Rê, dame de la perfection), nom de naissance Chepenoupet II Douatnetjer, était Divine Adoratrice d'Amon de -710 à -650 sous la XXVe dynastie. Elle est la fille du roi kouchite Piânkhy et de Peksater. À partir de -670, elle va partager la fonction avec Aménardis II, puis en -656, avec Nitocris Ire, qu’elle fut contrainte de choisir sous la pression des envahisseurs décidés à affirmer leurs influences. Sa chapelle mortuaire est située dans le temple de Médinet Habou.
Maâtkarê, reprenant le nom de la reine Hatchepsout, fut la première des Divines Adoratrices d'Amon, à Thèbes, ouvrant une dynastie de prêtresses attachées à préserver la tradition. Cette institution dérive de celle de « l'Épouse du dieu », et deviendra, vers la fin de la XXIIe dynastie, la plus haute instance religieuse après celle de Pharaon. Pour preuve, le changement important par rapport à « l'Épouse du dieu » : le nom de la souveraine de Thèbes est inscrit dans un cartouche. Maâtkarê est la fille de Pinedjem Ier, qui l'installa dans sa fonction alors alors qu'il était encore lui-même Grand Prêtre d'Amon, régnant sur Thèbes, avant qu'il ne devienne co-pharaon (XXIe dynastie) d’abord avec Nesbanebdjed Ier (Smendès), puis avec Amenemnesout qui lui succède à Tanis, puis enfin avec son fils Psousennès Ier. Sa mère était vraisemblablement Henouittaoui Ire, elle-même fille de Smendès ou de Ramsès XI. Dans ce dernier cas, la princesse Maâtkarê serait, du côté maternel, la petite-fille du dernier souverain ramesside (XXe dynastie La momie de Maâtkarê a été découverte en 1881, dans la cache de Deir el-Bahari. On découvrit des restes de bandelettes placés à ses pieds, et les égyptologues pensèrent qu'il devait s'agir d'un enfant. Cette interprétation fut d'abord confirmée par des analyses de la momie, qui laissaient supposer que Maâtkarê était morte en couches. Mais de récentes recherches, par rayons X, ont permis de déterminer que la petite momie était celle d'un singe, d'un babouin. Bien qu'il existe plusieurs théories, la présence de cet animal reste inexpliquée, autant que la grossesse de Maâtkarê, les Divines Adoratrices étant, en tant qu'épouses du dieu Amon-Râ, vouées au célibat. Rien dans le matériel funéraire n'apporte d'éclairage sur cette grossesse, ni sur l'identité du père. On ne trouva que des statuettes shabti, une figurine du dieu Osiris, et un exemplaire du livre des morts sur Papyrus. Son corps fut pillé dans l'Antiquité, et il ne restait, lors de sa redécouverte, qu'une amulette et trois anneaux d'or et d'argent de son apparat funéraire sans doute opulent.
Nitocris II, est Divine Adoratrice d'Amon de -560 à -525 sous la XXVIe dynastie. Elle est la fille du roi saïte Amasis (-570 à -526) et succède à Ânkhnesnéferibrê qui l’avait adoptée et avec qui elle partageait la fonction depuis -560. Elle occupe aussi la fonction de Grand prêtre d'Amon, pendant une dizaine d'années. Sa chapelle est construite dans la partie Nord du temenos de Karnak. Elle est la dernière Divine Adoratrice d'Amon, l'invasion perse par Cambyse II met fin à son sacerdoce.
Commentaire de coeurdorizon (30/11/2018 09:38) :
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les premiers posts c'est vrai que partages et interface du site sont
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Le pesée de l'Ame
08/03/2010 10:42
Dans l'Égypte antique, le jugement de l'âme est une cérémonie au cours de laquelle un tribunal divin présidé par Osiris décide si le ka d'un défunt mérite l'immortalité. La croyance d'une vie après la mort est profondément ancrée chez les anciens égyptiens. Ayant sans doute pour origine la contemplation de phénomènes naturels, tels les étoiles immuables, le lever éternel du soleil, le renouveau végétal ainsi que l'apparition de la crue nilotique ont renforcé l'idée que l'homme, partie intégrante et indissociable de la nature, subissait lui-aussi un régime cyclique, passant de la vie terrestre à la vie éternelle, sous peine d'attirer vers lui les considérations divines. Pour les Égyptiens, l'être comporte un Bâ, improprement traduit par l'âme, une ombre, un akh et un corps (djet) doit être intact pour que le ka, double spirituel, puisse accéder au monde souterrain. Ce qui explique que très tôt dans l'histoire, les rites funéraires visent à conserver l'intégrité physique. Résultant de la momification naturelle, le sable et le climat aride du désert conservant parfois bien mieux que l'embaumement, le cadavre débarrassé de ses organes, excepté le cœur, siège de la pensée, est desséché par du natron, sel naturel, durant soixante-dix jours. Le trépassé continue de vivre à l'identique son existence terrestre sans les désagréments, grâce aux scènes prophylactiques peintes sur les murs de sa tombe et aux objets déposés dans celle-ci. Pharaon, frère des dieux et reconnu juste de voix, accompagne Rê dans sa barque céleste. Maître du royaume des morts, Osiris préside le tribunal divin, qui permettra au ka du défunt d'accéder au monde des bienheureux. Mais la route est longue, semée d'embûches et de difficultés. N'est pas immortel qui veut ! Pour cela le ka doit être puissant, ce qui implique une vie terrestre riche et juste. Aidé de l'exemplaire du livre pour sortir dans la lumière (le livre des morts), que la famille a eu soin de glisser dans le sarcophage, le ka voit Rê incarné en chat, triompher des ténèbres en décapitant le serpent Apophis. Il doit citer les noms des gardiens et démons qui veillent sur les dix portes du monde souterrain. Il réclame à Anubis un nouveau cœur. Se transformant en faucon d'or, en serpent Sito, en Ptah, en bélier, héron et lotus, il combat encore une fois Apophis. Récitant les incantations et formules magiques, il accède au tribunal divin où se tiennent les quarante-deux démons des enfers. Puis Anubis, maître de l'embaumement, amène le ka du défunt dans la salle du jugement présidée par Osiris. Le cœur est déposé dans la balance et de l'autre côté du peson, la plume, symbole de Maât. Le défunt récite par le négatif les fautes qu'ils n'a pas commises lors de sa vie terrestre. Si les pesons s'équilibrent, il est reconnu « juste de voix » et peut franchir l'étape suivante, si son cœur est plus lourd que Maât, Babaï (ou Ammout) le lui dévore et c'en est fini de l'immortalité. Le résultat est transcrit sur un papyrus par Thot, le dieu des scribes. En bref, les hommes vivants selon Maât peuvent être justifiés par le tribunal d'Osiris. Le mythe osirien du jugement de l'âme est un exemple de psychostasie.
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